Une visite du sud de la Thaïlande pendant trois semaines :
Ne connaissant pas encore les sud de la Thaïlande et ses plages qui font venir tant d’étrangers, j’ai décidé de faire un périple pour me faire une idée.
Je cherchais avant tout à visiter et voir le maximum de choses et d’endroits pour pouvoir répondre à ceux qui me demandent conseils.
Je cherchais aussi à profiter au maximum de toutes les belles choses et les belles opportunités qui sont offertes dans ce pays. Je voulais aussi me rendre compte si la présence des étrangers n’avait trop détruit les belles qualités typiquement thaïlandaises ou les beaux paysages.
N’ayant pas le temps de tout voir, j’ai choisi de visiter la côte de la mer Andaman et celle du golfe de Thaïlande de Songla à Surat Thani et je reviendrai pour visiter l’intérieur du pays avec ses superbes parcs nationaux et ses montagnes une autres fois.
Le résultat est que nous nous sommes arrêté dans neuf lieux différents. Des arrêts d’une à quatre nuits suivant les endroits pour pouvoir visiter les alentours.
Voici le trajet :
– de Bangkok à Chumpon , une nuit à Thung Wua Laen Beach
– de Chumpon à Khao Lak en passant par Ranong , deux nuits à Khao Lak
– de Khao Lak à Phukhet , cinq nuits à Phuket
Actuellement, le récit de ce voyage s’arrête ici.
Les publications suivantes arrivent!
Donc à tout bientôt
– de Phukhet à Ao Nang , trois nuits à Ao Nang
– d’ Ao Nang à Ko Lanta , trois nuits à Ko Lanta
– de Ko Lanta à Hat Yao , une nuit à Hat Yao
– de Hat Yao à Pak Bara , une nuit à Pak Bara
– de Pakbara à Nakhon Si Thammarat en passant par Songkla et la côte de Golf de Thaïlande , une nuit à Nakhon Si Thammarat
– de Songkla à Ko Samui , trois nuits à Ko Samui
– de Ko Samui à Chumpon , une nuit à Thung Wua Laen Beach
– de Chumpon à Bangkok en m’arrêtant à Don Öy Lot
Première étape de Bangkok à Chumpon
D’après les indications que j’avais trouvées, il y a environ 450 Km et le temps de parcours variait de 5 heures 34 pour Google à 8 heures 39 sur mon GPS. Je suis donc parti assez tôt de Bangkok (vers 8 heures du matin) et je suis arrivé à destination vers deux heures et demi de l’après midi en m’étant bien sur arrêté pour manger deux fois sur le chemin.
La route a été fluide et j’ai fait comme beaucoup de thaïlandais en ne respectant pas les limitations de vitesse. Les temps estimés par Google sont donc pour les thaïlandais ou les trajets en bus et ceux de mon GPS correspondraient à celui qui veut respecter les règles.
Je suis donc arrivé dans ce charmant hôtel qu’est le « Clean Wave Resort » http://www.cleanwaveresort.com/ qui se trouve sur la côte du golf de Thaïlande à une quinzaine de kilomètres de Chumpon.
J’aime cet hôtel car c’est très calme, il y a un grand jardin et le soir, le chant des oiseaux est un régal. Les bungalows sont suffisamment éloignés et disposés d’une telle façon que l’on est sans voisin même sur la terrasse; les chambres sont assez grandes avec tout ce qu’il faut : il y a même des moustiquaires qui permettent de profiter de la fraicheur de la nuit et qui évite de mettre le climatiseur en route (je déteste les climatiseurs et ne les utilise pratiquement jamais).
J’ai eu la chance de m’entendre dire à mon arrivée que toutes les bungalows de la catégorie de celle que j’avais réservée étant pris, il m’a été offert de profiter d’une des chambres refaites à neuf qui sont plus chères. La chambre en question est la même mais avec une décoration plus thaïlandaise et avec un confort plus moderne; et surtout j’étais plus proche de la mer et j’entendais mieux le bruit de la mer.
Vue de mon bungalow :
Depuis que je voyage dans cette région, lorsque je réserve une chambre, je passe par Agoda qui permet d’avoir des prix plus intéressants dans certain cas. La différence de prix qui est inscrite sur leur site est fausse, mais il est vrai que c’est la plupart du temps moins cher et que les hôteliers tenant à cette clientèle font souvent des efforts particuliers. Pour connaitre la réduction réelle que vous obtenez en passant par Agoda, il suffit d’aller sur le site de l’hôtel ou sur d’autres sites comme booking.com pour comparer. C’est ainsi que j’ai choisi Agoda.
Étant arrivé en début d’après midi, j’ai pu profité de la plage avant que le soleil se couche.
Cette plage est vraiment agréable car il y a très peu de monde et elle est suffisamment grande pour se promener pendant une heure ou deux.
Comme c’était la saison touristique, nous avons pu aller diner vers sept heure et demi puisque le restaurant fermait à neuf heures au lieu de huit hors saison. Nous avons donc pu profiter encore mieux de notre agréable diner au bord de la mer avec un vent rafraichissant.
Deuxième étape de Chumpon à Khao Lak en passant par Ranong
Comme je n’avais pas encore la confirmation que le temps de Google était fiable en conduisant à la thaï et que nous avions l’intention de flâner et de profiter, il valait mieux partir tôt. Nous sommes donc parti vers 8 h du matin car nous avions 330 km à faire avec des estimations de 5 heures ou 7 heures et demi de trajet.
La première partie de la route qui va jusqu’à Pak Chan en bordure de la Birmanie et celle qui longe cette frontière jusqu’à Ranong est une route de montagne avec des superbes paysages.
Nous nous sommes évidemment arrêtés pour manger. Je parle peu de petit déjeuner, de déjeuner ou de diner car en Thaïlande, on peut manger à n’importe quelle heure. Pour les thaïlandais, le repas principal est le matin et c’est un véritable repas, ensuite, ils peuvent manger plusieurs fois dans la journée; par contre, le soir ils mangent en général peu sauf certains à Bangkok qui font un vrai diner, et beaucoup de petits restaurants thaï ferment tôt (vers sept ou huit heures du soir en province).
Au bords de la route nous avons vu différents marchants qui vendent leurs fruits ou leurs légumes. Nous nous sommes arrêtés pour goûter et acheter des Durians, ce fruit qui sent si fort qu’il est souvent interdit de l’emporter dans sa chambre d’hôtel mais qui est vraiment excellent à déguster. Même en les mettant dans des sacs plastiques dans le coffre de la voiture, au bout de quelques minutes l’odeur embaumait toute la voiture. Beaucoup disent que ce fruit sent mauvais, mais j’aime tellement ce fruit que je me suis mis à aimer aussi son odeur.
Pour ceux qui ne le savent pas, le Durian est un fruit qui est dit chaud et qu’il faut consommer avec modération. C’est un fruit extrêmement calorique. Chaque année, des décès sont reportés par la presse. Ce fruit est déconseillé aux personnes qui souffrent d’hypertension et au femmes enceintes, mais ce qui le rend le plus mortel, c’est de l’associer à l’alcool. D’après les japonais, le Durian peut inhiber l’enzyme ALDH qui permet de défendre notre foie des sous produits de l’alcool. Et comme plus de la moitié des asiatiques ne produisent pas cet enzyme et ne peuvent pas élimer l’éthanol, le mélange fait des dégâts. Pour ma part, je me limite à un Durian qui fait moins de trois kilos par jour et je n’ai jamais eu de problème.
Nous en avons acheté plusieurs : un mangé sur place et deux autres pour les jours à venir car ce fruit ne se trouve pas partout, qu’il venait directement de l’arbre et que le prix était assez bas (30 baths le kilo soit 0,75 € ce jour puisque l’euro a perdu 25% de sa valeur en trois ans; j’espère que cela ne va pas continuer trop pour que je puisse encore profiter de ce pays et que le gouvernement actuel va arrêter d’appauvrir la France et à vider les caisses qui me donnent moins du smic comme retraite au profit de quelques uns!).
À Chumpon, nous nous sommes arrêter pour voir les sources chaudes. Il a été crée une piscine et un espace pour enfants qui peuvent se baigner dans une eau assez chaude mais mélangée à celle de la rivière qui passe par là car il serait impossible de se baigner dans l’eau qui sort de la terre : même impossible d’en approcher la main.
Nous avons encore eu droit à de superbes paysages.
Nous sommes finalement arrivé à Khao Lak vers cinq heures du soir.
Heureusement car j’évite de conduire la nuit (voir conduire en thailande) et que notre hôtel n’a pas été évident à trouver : je l’avais mal noté sur mon GPS! Nous avons téléphoné à l’hôtel mais l’homme qui nous a répondu n’a pas su nous expliquer. En fait je savais que j’avais pris un hôtel un peu à l’écart de Khao Lak pour être certain d’être au calme, mais le problème est que le nom de notre hôtel était « Pakarang Villa » et que Pakarang étant une sorte de bourg, beaucoup d’endroits porte le nom de Pakarang. Nous avons quand même fini par trouver avant la nuit.
Khao Lak ou plus précisément à Pakarang
J’ai eu la surprise de voir que l’hôtel se trouvait dans un jardin aussi beau que le montrait les photos que j’avais vu. Je prends beaucoup de temps sur internet pour essayer de trouver un endroit agréable, mais malgré les photos et les commentaires, j’ai souvent des surprises; les photos sont en général trompeuses et les commentaires des clients souvent négatives sans que cela puisse être justifié.
Pakarang Villa est en pleine campagne avec tout le calme qui va avec. Les chambres sont biens et le jardin est joli. La piscine est agréable. C’est un hôtel bien pour le prix mais qui nécessite d’avoir un moyen de transport.
L’homme qui nous a reçu et qui était celui que nous avions eu au téléphone, était très gentil et très accueillant, il ne parlait que le thaï, (ce qui ne me dérange pas) et il n’était au courant de rien. Il m’a demandé quel type de chambre j’avais réservé et combien de temps je pensais resté! Je croyais que j’avais réservé une chambre avec ventilateur et j’ai donc été avec lui voir les deux types de chambre qu’il y avait. J’ai préféré les chambres à air conditionné car elles étaient plus grandes et surtout elles avaient un frigidaire. Pour le ventilateur, ce n’était pas un problème puisque j’en avais emporter un avec moi. Je lui ai dit que je verrai avec la propriétaire quand celle-ci reviendrait s’il y avait quelque chose à payer par rapport à ce que j’avais réservé.
Cet homme est celui qui est là pour s’occuper du jardin et de la piscine mais en fait il fait souvent tout car la propriétaire qui est une jeune parente (sa jeune soeur d’après ce qu’il a dit mais cela ne veut rien dire ici) n’est pas souvent là apparemment. Elle a un (ou plus ?) petit ami farang ce qui lui donne largement de quoi vivre. Cet homme aime faire le jardin mais s’ennuie un peu, du coup, il adore parler avec les clients quand ils y en a qui parle thaï. Heureusement pour lui, dans la clientèle, il y a beaucoup de farangs qui ont une petite amie thaï; dont certains qui habitent dans la région Isan et qui viennent en vacances ici. Il a été marié mais sa femme l’a quitté car il était pauvre (sans doute pour essayer de se trouver un farang!?); mais depuis, le temps ayant passé, il est devenu riche puisque propriétaire de terre et que la valeur de celles-ci a été beaucoup multipliée ces dernières années. Sa femme a donc voulu revenir avec lui mais il a eu la sagesse de préférer resté seul plutôt que d’accepter une femme telle que celle-ci.
La propriétaire qui était finalement revenu le soir m’a dit qu’effectivement la chambre que j’avais réservé était celle avec ventilateur et donc qu’il suffisait que je lui donne la télécommande de l’air conditionné! Je m’attendais à ce qu’elle me réclame le supplément mais ici, il a beaucoup de choses incompréhensibles. Quand je l’ai vu, je ne comprends vraiment pas comment font certaines femmes qui ne sont pas attirantes pour se trouver des farang qui les gâtent comme des princesses. Je ne sais plus si c’est un de ceux là qui lui aurait offert l’hôtel mais en tout cas, j’ai su que l’un de ceux-là a payé beaucoup. Et maintenant, elle désire le vendre comme beaucoup de filles d’ici qui ont comme but de ne rien faire et qui pensent que quinze millions de baths (400.000 €) leur permettront de vivre jusqu’à la fin de leur jour.
Cet hôtel serait vraiment bien si quelqu’un s’en occupait car il y a même une cuisine, une salle à manger et un bar, mais rien de cela n’est ouvert.
Heureusement, il y a un restaurant très agréable à un kilomètre et qui a des prix thaï. Ce restaurant ainsi qu’un magasin qui vent un peu de tout sont tenus par une fille qui vient d’Isan et son petit ami farang. http://kruarimtang.com/
Pour une fois, cela fait plaisir de voir une fille thaï qui fait de la bonne cuisine et qui travaille beaucoup en ayant un petit ami farang. Un couple normal quoi!
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Ici la vue à table :
À deux kilomètres de l’hotel,
il y a une superbe plage pour se promener et se baigner dans une eau chaude, propre, …, tout ce dont vous pouvez rêver. Il y a une partie de cette plage bordée par la végétation qui est presque déserte et une autre partie où il y a des résidences, des bungalows et un ou deux hôtels mais qui ne sont pas entassés; ce qui fait que cette plage n’est pas surchargée.
Il y a d’autres plages près de Khao Lak qui sont assez agréables comme celle qui est devant l’hôtel Marriott http://www.marriott.com/ et la plupart de ces plages permettent de se promener et d’avoir des endroits sans beaucoup de monde.
Apparemment, comme presque partout maintenant, les gens s’entassent devant leur hôtel sans prendre la peine de faire deux cents mètres pour avoir une plage sans personne et la mer pour eux seuls.
Le seul endroit que j’ai trouvé désagréable dans la région est une partie du village de Khao Lak en bordure de mer où les hôtels et restaurants ont tellement empiété sur la mer qu’il ne reste plus qu’une toute petite plage quand elle existe encore!
Je n’aurai vraiment pas aimé avoir réservé un hôtel en bord de mer et me retrouver en fait sans plage devant et sans possibilité de me promener.
En fait, il y a bien une vrai plage dans le village de Khao Lak en bordure de mer avec des hôtels qui ont eu la sagesse de garder cette belle plage qui s’étant après avec la nature qui la borde. Ces hôtels se trouve sur la gauche quand on arrive à la mer par la route qui s’y termine en impasse. Le Mukdara Beach Villa & Spa Resort qui est le plus central avec des chambres de 10.000 baths à 60.000 baths (1.500 € : le salaire d’un des employés pour 200 jours de travail) www.mukdarabeach.com/; le Khao Lak Laguna, chambre à partir de 9.000 baths (un mois de salaire) www.khaolaklaguna.com/. Il y a aussi le Khao Lak Riverside Resort & Spa http://khaolakriverside.com/ qui est proche de cette plage mais qui n’est pas au bord de la mer.
Ce ne sont pas des hôtels pour moi car même dans les endroits gâchés par les étrangers donc chers je ne paye pas plus de mille baths (25 euros) pour des chambres très correctes avec tout le confort.
De Khao Lak à Phukhet
Puisque nous n’avions qu’une centaine de kilomètres à faire, soit environ deux heures de route en ligne directe, j’ai décidé de prendre le chemin des écoliers en me promenant tranquillement.
Malheureusement, il n’y a pas de route de bord de mer. Cela veut dire que pour voir ce qui se passe au bord de la mer, il faut la plupart du temps aller jusqu’à celle-ci et revenir à l’intérieur des terres. En plus, ici comme dans beaucoup d’endroits dans ce pays, le bord de mer est pris par les hôtels et le bord de mer est donc inaccessible. Heureusement dans cette région, tout n’est pas encore pris comme cela peut l’être à Ko Samui et les plages sont donc la plupart du temps atteignables.
Dans ce trajet, j’ai trouvé une des plus belles plages parmi toutes celles que j’ai pu voir en Thaïlande. C’est la plage du village de Thai Mueang http://www.thaimuang.com/ qui fait je crois dix sept kilomètres de long , elle a tous les qualificatifs que peut donner la traduction du mots anglais » unspoilt « , elle est préservée, immaculée, intacte, sauvage et vierge. Elle est uniquement bordée par la nature et se continue dans le parc national de Khao Lam Pi.
La route qui borde cette plage est séparée de celle-ci par une centaine de mètres qui sont comme une foret avec de très jolis arbres. Donc en dehors du peu de chemins qui même à la mer, vous traversez une agréable foret avant d’y arriver.
De l’autre coté de la route, c’est aussi la plupart du temps la nature mais il y a deux universités et très peu de maisons qui sont disséminées par ci par là; il y a aussi un restaurant qui est au début de la plage, qui s’appelle Pi Sao (tel 076 571 836), (Pi Sao veut dire soeur ainée en thaïlandais); il y a aussi un hôtel que j’ai aperçu mais je n’ai pas eu la présence d’esprit de m’y arrêter pour avoir l’adresse!
Sur la plage,il y a un endroit où quelques bateaux de pécheurs viennent se reposer.
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À tous ceux qui passerait dans la région, je conseille de venir passer une journée sur cette plage. Vous pourrez vous promener pendant des heures, vous baigner dans une eau des plus limpides et profiter de l’ombre des arbres quand vous en aurez envie.
Après cette superbe plage, nous avons encore vu beaucoup de jolis lieux et d’autres plages dont certaines pourraient être agréables s’il n’y avait pas tant de déchets qui y sont abandonnés et sans doute jamais ramassés!
J’ai eu la surprise de voir un homme qui faisait la même route que nous mais à vélo. Je l’avais dépassé et l’ai redoublé une autre fois quelques trente kilomètres plus loin car il roulait vite. C’était un farang bien sur, et j’ai trouvé qu’il avait beaucoup de courage car il faisait quand même plus de trente degré.
Puis nous avons rejoint la grande route qui même à Phuket et ses embouteillages.
Ayant bien repéré l’hôtel sur le plan nous sommes arrivés vers cinq heures sans difficulté, vive le GPS.
Phuket
J’avais un à priori un peu négatif de Phuket, mais je voulais quand même connaitre cet endroit dont beaucoup de personnes parlent. Que ce soit des étrangers ou des thaïlandais.
Tant qu’à faire, j’avais choisi de prendre un hôtel dans la partie qui fait le plus parler d’elle et qui attire beaucoup de personnes et en fait fuir beaucoup d’autres. Ce lieu est Patong.
Comme je voulais quand même pouvoir profiter d’un sommeil agréable, j’avais choisi un hôtel bien placé pour moi car assez proche de la vie nocturne de Patong ou de la plage tout en étant au calme. Le Baan Kasemsuk www.baankasemsukphuket.com/ . J’ai eu la chance d’avoir une chambre au troisième étage qui avait donc une vue plus dégagée. La patronne canadienne est très agréable et de bon conseil; elle a la chance que son mari thaïlandais soit un homme bien qui aime travailler, faire les choses correctement et s’occuper de l’hôtel car beaucoup de thaïlandais ne font que le strict minimum nécessaire et ne regardent pas les détails qui font toute la différence. Il y avait un parking où je pouvais garer ma voiture sans problème alors que c’est une ville encombrée. La chambre était très bien, grande, avec un balcon, un joli mobilier en bois et tout ce qu’il fallait; mon seul regret est qu’il n’y avait pas de moustiquaire à la baie vitrée mais je dois être un des rares clients à préférer la fraicheur de la nuit à l’air conditionné; donc j’ai mis de l’anti-moustique avant d’aller dormir.
Patong est une ville très encombrée où la circulation n’est pas aisée tant pour les voitures que pour les piétons; d’ailleurs il y a énormément de motos qui sont aussi entassées lorsqu’elles sont garées.
Il y a une plage de trois kilomètres et demi qui est plutôt belle mais où les gens sont tassés : alignement de chaises longues et de parasols.
Je n’ai vu aucun reste du tsunami qui a dévasté une partie de la ville il y a huit ans car les constructions sont réalisées en faisant travailler les ouvriers vingt quatre heures sur vingt quatre; et comme dans cette région ce sont en général des birmans qui n’ont aucun droit et sont payés au mieux deux cents baths par jour (5 €), il est possible d’en employer beaucoup.
Le centre ville est le bas d’une petite montagne très abrupt et les constructions continuent sur cette partie très en pente.
Le haut de cette petite montagne est difficile à atteindre car il faut faire un grand détour et toute la partie la plus élevé est inaccessible car la route est bloqué par des hommes de l’armée qui vous arrêtent mitraillette en bandoulière mais avec le sourire et l’amabilité thaïlandaise. Cela est dommage car il est donc difficile d’avoir une vue d’ensemble de la ville et d’en faire des photos. Cependant, y aller mérite le détour même si la route est très en pente car c’est en pleine nature, assez joli et une partie un peu sauvage sur la côte est.
Un autre moyen de voir une partie de la ville d’en haut est de prendre un chemin en haut de la route qui mène à la ville de Phuket. Cela vaut aussi la visite même si ce n’est pas évident à trouver. Il y a un Wat sur le bord de la route et un petit chemin très en pente qui semble mener à ce temple mais en fait qui continue jusqu’en haut de cette montagne et permet de voir une partie de la ville.
En haut, il y a d’ailleurs une nouvelle route sur la droite, route qui mène à un nouveau temple qui est intéressant à voir. Ce temple a été offert par un homme de Patong qui vient tous les matins pour conduire les moines vers Patong afin qu’ils puissent aller demander leur nourriture comme ils doivent le faire; ce qu’ils seraient incapables de faire seuls puisque trop éloignés de tout.
C’est étonnant comme en Thaïlande les personnes qui en ont les moyens préfèrent créer de nouveaux temples plutôt que d’entretenir certains temples qui en auraient bien besoin ou de faire le bien en aidant ceux qui en ont besoin ou encore de faire quelque chose pour faire progresser les pauvres qui pourtant sont leur semblables. Le bouddhisme est très pratiqué dans le pays mais beaucoup d’aspects de celui-ci ne sont pas respectés ou sont mal compris!
Patong est donc une ville très animée que ce soit le jour ou la nuit. Si la nuit, ce sont plutôt les gogo bars, les boites de nuits pour tous les goûts qui font le plus parler d’elles, il y a beaucoup d’autres animations avec les boutiques qui restent ouvertes tard, les restaurants, les combats de Muay thaï, … une ville où il est plus courant de voir des étrangers que des thaï et d’entendre parler une autre langue que le thaïlandais dans les rues.
Je ne pense pas que cela soit la réalité, mais dans toute la partie ouest de l’île de Phuket, il semble qu’il y ait plus d’étrangers que de thaïlandais. C’est peut-être pour cette raison que tant d’étrangers viennent ici pour y vivre ou en vacances car ainsi, ils sont un peu dépaysés mais pas trop et ils arrivent à se faire comprendre puisque la langue la plus couramment employée est l’anglais. Lorsque dans un magasin, je m’adressais à eux en thaïlandais, la plupart avaient tendance à me regarder comme un zombie.
Phuket est une île assez grande de 48 kilomètres de long sur 21 kilomètres de large. 70% de sa surface est recouverte de montagnes qui forment une chaine du nord au sud; la plus haute culmine à 530 mètres. La plupart des belles plages de sable fin sont sur la cote ouest de l’île.
Les montagnes tombent directement dans la mer (surtout vers le sud de la côte ouest) ce qui entraine qu’une grande partie des routes de la cote ouest sont vraiment des petites routes de montagnes où il est souvent impossible de doubler et de dépasser les 50 kilomètre à l’heure même si beaucoup d’étrangers à moto ne respectent pas cela.
Pour atteindre certaines plages qui ne sont pas trop encombrées, je pense qu’il vaut mieux laisser sa voiture près de la route et y descendre à pieds.
Vous pouvez avoir quelques belles plages et quelques beaux points de vues lorsque vous vous arrêtez sur la route. Ces photos peuvent faire rêver mais elles ne reflètent pas la réalité car il y a beaucoup de monde partout. Pourtant, le mois de février n’est pas la pleine saison; c’est même déjà considéré dans beaucoup d’endroit comme la basse saison.
Comme vous pouvez le voir, il y a beaucoup de verdure car la montagne est si raide qu’elle limite les constructions. Quoique parfois :
Si vous désirez avoir plus de calme vous devez aller sur la partie est de l’île. Les plages ne sont pas de sable fin et très souvent boueuses mais je pense que si l’on habite ici toute l’année cela doit être plus agréable que de côtoyer des touristes dont beaucoup sont mal élevés.
C’est d’ailleurs sur la côte est que j’ai pu voir un port avec les plus gros yachts
Dans cette partie de l’île vous pouvez aussi trouver des petites routes sur lesquelles je n’ai rencontré aucune voiture ni personne. C’était assez agréable même si j’ai eu un peu peur à cause de la dénivellation qui est si forte par endroit que je me suis demandé si ma voiture n’allait pas glisser (heureusement que ce n’était pas la saison des pluies)!
J’ai pu aussi voir un élevage de crevettes. Évidemment pour cela, j’avais pris une route non goudronnée. Les personnes qui vivent là m’ont dit qu’elles avaient la belle vie. Elles ont du bon air, sont logées et ont de quoi se nourrir avec les crevettes, les oeufs de leur poules, …, elles peuvent donc mettre de côté une grande partie de leur salaire pour leurs vieux jours. Il y a donc encore sur cette île des personnes qui ont une vie simple et en sont heureuses.
Sur cette côte est, il y a des endroits où l’on peut vraiment se croire en Thaïlande. C’est vrai que Phuket est en Thaïlande mais il est facile de l’oublier quand on est sur la côte ouest!
Toujours sur cette partie est de l’île, il y a la ville de Phuket avec ses vieux quartier et ses vielles maisons qui nous donne l’impression d’être en Espagne au siècle dernier.
La ville de Phuket semble être une vrai ville thaïlandaise mais je n’ai pas vraiment eu le temps de la voir vraiment.
Je suis peut-être un peu critique sur cette île alors que je crois qu’il fait bon vivre ici. Mais sans doute, je ne sais apprécié les hordes de touristes mal élevés, le embouteillages, les plages bondées et les prix plus élevés qu’ailleurs dans ce pays .
J’ai quand même trouvé une plage très agréable, c’est celle qui borde Maan Tawan. Elle n’est pas évidente à trouver mais si vous venez à Phuket, c’est une des rares belles plages où vous pourrez vous promener et avoir une plage sans trop de monde. Bien sur la partie la plus au sud de la plage est un peu construite avec des habitations qui se veulent luxueuses, mais la plage est grande, belle et l’eau super.
Je n’ai évidement pas eu le temps de tout voir de l’île de Phuket pendant ces quelques jours et il y a beaucoup de choses intéressantes mais j’ai trouvé que cette île n’est pas la Thaïlande et certainement pas un endroit pour venir passer des vacances comme le font tant de personnes.
J’habite la Thaïlande et Phuket n’est pas loin pour moi, pourtant je ne crois pas que j’y retournerai. C’est moins pire que Ko Samui mais il n’y a pas assez de côtés positifs sauf si on y passe en transit. Peut-être, est-ce valable pour certains célibataires esseulés ou des farangs qui ont envie de s’expatrier sans être trop perdus et sans doute pour les farangs qui ont envie de venir travailler au soleil (même s’il n’est pas simple de venir travailler en Thaïlande et d’en vivre car il y a beaucoup de contraintes pour les étrangers : visa difficile à obtenir, sorti du territoire tous les trois mois, impossible d’être propriétaire, … ).
En tout cas, je suis heureux de connaitre cette île qui fait tant parlé d’elle et d’y avoir passé un bon séjour en voyant de jolies choses.
… à suivre …
Je vais continué le récit de se périple dans les jours à venir et je le mettrai en ligne au fur et à mesure de son avancement.
Ensuite, je créerai un lien pour que vous ayez accès aux photos de cet agréable voyage.
Merci de votre intérêt qui me conforte la continuation.
c’ est avec beaucoup d’ intérêt que je suis votre périple.
C’ est le dépaysement complet, et une confrontation avec un tout autre art de vivre.
À plus tard de vos nouvelles